Gries se déplace à Évreux pour retrouver le moral

mardi 04 février 2020

Pro B

Pro B : Évreux – Gries/Oberhoffen (20h30) - LIVE ICI

Quatre jours après la vive désillusion vécue contre Poitiers, Gries-Oberhoffen enchaîne à Évreux tout à l’heure. Peut-être le meilleur moyen, face à un adversaire au bilan identique, de chasser des esprits la dernière prestation.

Les entraînements, aussi intenses soient-ils, ne procureront jamais autant de jets d’adrénaline que la compétition. Les doses furent d’ailleurs si pauvres ce vendredi côté BCGO que le meilleur moyen de se requinquer est peut-être de remettre le couvert.

Séance vidéo improvisée

Cela tombe bien, puisque les Verts se sont mis en route hier pour Évreux, dans l’Eure. « J’ai organisé une séance vidéo dimanche matin », précise Ludovic Pouillart.

« Je crois que c’était nécessaire de revoir ce qu’on a produit. Même les joueurs n’avaient pas de mots, la plupart ont baissé la tête en voyant les actions », note encore le tacticien, en espérant donc qu’ils la relèvent ce soir…

L’entraîneur du BC Gries-Oberhoffen n’est pas masochiste. Cette séance improvisée doit faire office d’électrochoc. « Souvent, les joueurs pros ont une grande estime d’eux-mêmes et au fond ils peuvent se dire “Je n’étais pas si nul”. Le rôle d’un coach, c’est donc parfois de mettre le doigt là où ça fait mal », ajoute le technicien.

Les prestations en dents de scie des Green boys commencent à donner sérieusement la migraine à Ludovic Pouillart. Heureusement, Évreux est peu ou prou dans la même situation.

Au-delà du bilan, qui est exactement le même (7 victoires, 10 défaites), les deux clubs soufflent chacun le chaud et le froid. Les Normands, battus en Alsace lors du match aller (93-90), viennent certes de rafler deux succès de rang. Deux succès qui font suite à trois revers consécutifs…

« Comme nous, Évreux fait partie des meilleures attaques. Les résultats du club n’ont pas vraiment de cohérence. C’est aussi une équipe qui présente certaines lacunes en défense… La clé pour gagner, c’est de faire le plus de stops possible. »

Pour le BCGO, il s’agit aussi avant tout de retrouver de l’envie et de l’allant, les mêmes qualités qui ont fait leurs preuves à Nantes notamment. « Ça fait aussi quelques matches qu’on fait des entames catastrophiques, analyse Ludovic Pouillart. Contre Poitiers, clairement, ça nous tue. »

Les Verts trouveront-ils la bonne formule ce soir ? Une victoire en Normandie, qui serait la deuxième de suite à l’extérieur, ferait en tout cas un bien fou au moral du BCGO, et aurait la vertu de chasser quelques doutes.

 

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