L’apothéose rêvée

vendredi 27 décembre 2019

Pro B

Pro B (13e journée) : BCGO – BCS (20h, en direct sur bcgo.fr

Difficile de dégager un favori dans le derby de ce vendredi soir entre Gries et Souffel. Entre un hôte qui arrive doucement à maturité et un challenger qui défie tous les pronostics, les ingrédients semblent réunis pour une conclure en beauté l’année du basket alsacien.

Si c’est un hasard du calendrier, il ne pouvait pas mieux faire les choses. Si vous aimez le basket et que la dinde de Noël avec son escorte de bûches, de foie gras et de toasts au saumon pèsent encore sur votre estomac, sans doute avez-vous malgré tout gardé de quoi vous gaver encore un peu.

On pouvait difficilement rêver d’un meilleur dénouement qu’un derby entre Gries et Souffel pour parachever ce cru 2019 du basket alsacien. Et ce, même si aux dires de Ludovic Pouillart, « le derby a davantage lieu en tribunes que sur le terrain », car les joueurs, exceptés Bach, Labanca, Dinal (lire par ailleurs) ou encore Zengotitabengoa, n’ont en tête ni le passif ni la rivalité qui font le sel de ce classique parmi les classiques.

L’instant demeure particulier puisque les deux clubs (qui se disputent la place de dauphin régional de la SIG) croiseront le fer dans une rencontre du championnat de Pro B pour la première fois de leur histoire.

Diagne et Labanca incertains, Blanco absent

Et si les Verts ont l’avantage de recevoir dans leur Forest Arena, c’est bien Souffel qui surfe sur la meilleure dynamique depuis le coup d’envoi de la saison. « Au classement, on est devant (le BCS est quatrième, le BCGO douzième) , note Stéphane Eberlin. Mais on sait très bien que Gries à la maison, c’est cinq victoires et une seule défaite. C’est dur de désigner un favori. »

Le discours est le même chez son homologue : « Souffel a conservé une ossature et a pu engranger des victoires en début de saison car le collectif était en avance sur la plupart des autres clubs. Tant mieux pour eux, mais j’ai bon espoir pour nous que c’est en train de s’équilibrer ».

Côté bobos aussi, les débats s’équilibrent, entre un Mo Diagne et un Anthony Labanca incertains en raison d’une entorse et d’une béquille, et un Saul Blanco toujours gêné au genou.

Pas de quoi gâcher la fête, selon Stéphane Eberlin. « Pour nous, qui avons remporté le titre en Nationale 1 au printemps, on ne pouvait pas espérer un plus beau challenge que de jouer à Gries, pour ce dernier match d’une année civile exceptionnelle», estime-t-il.

 

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