PRO B | Du jeu et de l'enjeu

mardi 23 avril 2019

Revue de presse

Pro B (28e journée) : Saint-Chamond – BC Gries-Oberhoffen (20h)

Gries-Oberhoffen croit en ses chances de victoire, ce mardi, à Saint-Chamond. Face au très solide sixième du championnat, les Verts s’attendent à un match ouvert, un scénario qui pourrait bien leur convenir pour rebondir.

Cela faisait un petit moment que le BCGO et ses adversaires n’étaient pas sortis de leur petite routine d’une seule rencontre hebdomadaire. Partis en bus hier sur les coups de 11h30, Evan Yates et ses coéquipiers se sont à peine entraînés depuis leur revers à domicile contre Denain vendredi.

« Les joueurs préfèrent jouer, en particulier en fin de saison, note Ludovic Pouillart. C’est plus facile lorsqu’on enchaîne les victoires, même si on n’a pas plus de pression que ça demain (ce soir, ndlr). »

« Des mecs du cru »

Face à Saint-Chamond, « qui fait presque partie des murs de la Pro B », dixit le coach griesois, les Verts ne seront effectivement pas favoris, bien que les Rhodaniens (17v-10d) n’aient sur le papier que deux succès ainsi que deux places d’avance sur les Alsaciens (15v-13d).

« C’est une équipe à part dans cette division, très structurée et qui bouge peu d’une année sur l’autre, fait remarquer Ludovic Pouillart. Des garçons comme Mathieu Guichard ou Jonathan Hoyaux sont des mecs du cru qui veulent finir leur carrière là-bas. »

Saint-Chamond, patrie de la la stabilité, où bien souvent, seuls les joueurs étrangers, les Américains notamment, plient bagage une fois la saison terminée.

« Le club a sept-huit ans d’avance sur nous dans le mode de fonctionnement. C’est une équipe qui a l’habitude de batailler dans la première partie de tableau et qui est joueuse », analyse Ludovic Pouillart.

« On a bien préparé notre affaire »

Cette dernière caractéristique n’est pas pour déplaire au technicien. Gries, ces dernières semaines, semble plus en difficulté contre des formations qui côtoient les bas-fonds du classement que face aux prétendants au top 5. « C’est un peu notre paradoxe actuel. Les équipes comme Chartres ou Denain ne cherchent pas à nous battre par leur niveau de basket, mais plutôt dans l’envie et l’esprit guerrier. »

Si le BCGO venait à se casser les dents dans la banlieue de Saint-Etienne, ce sera donc d’abord parce que les Green boys auront été battus par plus forts qu’eux dans le jeu. A l’aller, les Alsaciens l’avaient emporté sur le fil (82-81).

« Il faut qu’on soit adroits si on veut espérer les perturber. Ensuite, défensivement, on a bien préparé notre affaire. On verra ce que ça donne… », conclut Ludo Pouillart.

Cela fait beaucoup de “si”, mais le BCGO, huitième, devra sans doute encore aller glaner un succès à l’extérieur afin de s’offrir une place en play-offs.

 

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