PRO B | La tête ailleurs

mardi 21 mai 2019

Revue de presse

Pro B - Après la défaite de Gries-Oberhoffen face à Paris (68-73)

Jamais vraiment dans le match, le BCGO a vécu une soirée compliquée vendredi à la Forest Arena. Les Verts devront retrouver leur état d’esprit la semaine prochaine à Poitiers pour aborder les play-offs en toute sérénité.

Même les compliments sincères sur la belle saison du BCGO de la part de Jean-Christophe Prat, le coach de Paris, et de l’expérimenté intérieur Gary Florimont, ne l’ont pas aidé à retrouver le sourire.

À l’issue de la défaite de son équipe vendredi à la Forest Arena face au club de la Capitale (68-73), Ludovic Pouillart n’a pas cherché à cacher son agacement sur l’attitude de ses joueurs. « Ce qui me désole le plus, c’est l’état d’esprit », résume en une phrase le technicien alsacien.

« Un match qui frôle le ridicule »

Longtemps ballottés devant leurs supporters, les Verts sont, malgré un retour dans le dernier quart-temps, passés à côté du sujet. « Cela m’ennuie fortement, ajoute Ludovic Pouillart. Cela n’enlève rien à la victoire de Paris mais on a fait un match qui frôle le ridicule. On a shooté à 10 % (à trois points avec un pitoyable 3/27, ndlr) alors que l’on ne peut pas dire que l’on n’a pas eu de tirs ouverts. Offensivement, cela a vraiment été une catastrophe. On est seul sous le panier et on rate, on fait des “airballs” à trois points. Tout ça part de l’état d’esprit, c’est le mot qui explique le mieux notre piètre prestation ».

Une faillite collective symbolisée par deux cadres : Olivier Cortale (0 point et 1 rebond en 12 minutes) et Xavier Forcada (2 pts, 3 passes mais 4 ballons perdus en 18 minutes). Même si d’autres comme Evan Yates (21 pts et 12 rebonds) ont tenté en vain de sauver le bateau griesois. « Je ne sais pas trop, souligne le coach bas-rhinois quand on lui demande s’il comprend le non-match de son équipe. On va être en play-offs et c’est top. On avait l’occasion de continuer à emmagasiner de la confiance et travailler sur nos points forts après nos bons matches contre Roanne et Nancy et là, on donne la victoire à Paris. »

Ludovic Pouillart en profite aussi pour lancer une piqûre de rappel sur les exigences nécessaires du monde professionnel. « Ce n’est pas ça le haut niveau, tu n’as pas le droit de décompresser, précise-t-il. Ce sont tous des bons gars et cela n’enlève rien à notre saison. Si on est 6e de Pro B, c’est que cette équipe a quelque chose. »

L’expérimenté Aurélien Rigaux tient de son côté à ne pas virer dans le catastrophisme, sans chercher cependant à fuir ses responsabilités et celles du groupe.

« Il faut dire ce qui est, on a été nuls, c’est clair, affirme le meneur griesois. Paris nous a rentré dedans et on n’a pas été dans l’intensité mais on a eu le courage de se battre. Même s’il n’y avait rien pour nous. C’est chiant de perdre mais ce n’est pas forcément grave, ce n’est qu’un match. On va se remettre au travail cette semaine pour aller faire un résultat à Poitiers. »

 

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