Insoluble équation pour Gries?
mardi 10 mars 2020
Pro B
Pro B (23e journée) : Blois – BCGO (mardi 20h)
Gries-Oberhoffen a appris dans l’après-midi de lundi que son match à Blois se jouerait bien malgré le coronavirus. Partis tard, les joueurs n’abordent pas cette rencontre face aux leaders dans les meilleures conditions, trois jours après une amère défaite à Souffel.
Rejouer après une défaite est sans doute la manière de faire passer la pilule. Ludovic Pouillart le répète souvent, même si, dans le cas présent, la défaite sur le fil à Souffelweyersheim, alors que Gries a longtemps mené les débats, continue de lui laisser un goût amer dans la bouche.
« Je suis déçu et en colère. Tactiquement, défensivement comme offensivement on a plutôt été bon, note le technicien. C’est très frustrant. C’est notre niveau individuel offensif qui n’a pas été bon du tout. »
« J’espère que certains ne vont pas bien »
Une prestation d’autant plus indéchiffrable au vu de « la démonstration » contre Fos, à peine une semaine auparavant.
« Je ne suis pas là pour savoir comment va le moral des troupes. J’espère d’ailleurs que certains joueurs ne vont pas bien vu le niveau qu’ils ont montré en attaque », ajoute cinglant, le coach des Villageois.
Le climat n’est pas totalement serein, en somme. Dans l’intervalle s’est en plus ajouté le coronavirus, qui a laissé planer l’incertitude quant à la tenue de la rencontre de tout à l’heure contre Blois.
Le match se jouera devant 1 000 personnes, alors que la salle du Jeu de paume possède une capacité de 2 339 places. Les Verts, suspendus à une décision de la préfecture de Loir-et-Cher, sont partis et donc arrivés plus tard que prévu en bus.
« C’est toujours compliqué un contexte comme celui-ci. Surtout que Blois, pour moi, c’est la meilleure équipe de Pro B. Dans leurs rangs, il y a sans doute le MVP de la division avec Johnson. Sans parler de tous les jeunes ou joueurs d’expérience qui apportent beaucoup. »
L’équation semble presque insoluble sur le papier mais le BCGO a pourtant quelques arguments : l’art de jouer les trouble-fête, et une victoire à l’aller (78-77, nldr).
« Tout le monde nous voit perdre. À nous de trouver la clé pour ouvrir la boîte de Pandore », prophétise Ludovic Pouillart, qui comptera notamment sur ses deux recrues, Cameron Naylor et Ron Mvouika, pas forcément très en vue contre le BCS, pour faire mentir les pronostics.
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