PRO B | L'heure de la reprise

vendredi 01 mars 2019

Revue de presse

Pro B (18e journée) : Rouen – BCGO (20h30)

Au régime depuis trois semaines, Gries-Oberhoffen aura droit à un sacré menu, ce soir, à Rouen. Les Normands n’ont plus perdu depuis cinq matches en championnat, où ils sont au coude-à-coude avec les Verts.

Trois semaines, en sport, peuvent vite prendre des airs d’éternité. Surtout que depuis la dernière sortie du BCGO contre Nanterre, en 16es de finale de la Coupe de France, le printemps semble être arrivé un peu avant l’heure. Les manteaux ont laissé la place aux lunettes de soleil. Mais ce n’est pas une raison pour les hommes de Ludovic Pouillart de se croire en vacances. D’ailleurs, celui-ci goûte très peu ce genre de “break”.

« Pour nous, ce fut long. On est une équipe qui ne joue pas sur demi-terrain. On a besoin de rythme, et on sera forcément impactés par cette trêve », explique le coach griesois.

Seize matches à jouer en trois mois

Alors, pour minimiser les gênes occasionnées par cette coupure, le technicien n’a pas ménagé sa monture. Au contraire de la plupart des équipes de l’Élite ou de Pro B qui ont pu souffler quelques jours, les Verts ont quasiment eu droit « à une préparation physique de pré-saison, sans repos ».

« J’espère que ça nous permettra d’être prêts tout de suite et d’enchaîner sur la dernière ligne droite du championnat qui sera compliqué avec seize matches à jouer en trois mois », s’inquiète-t-il.

Une phase retour que le BCGO aborde, de surcroît, avec non plus la pancarte du petit promu, mais avec celle d’un sérieux poil à gratter. Un statut que les Alsaciens tenteront de confirmer tout à l’heure, à Rouen, « l’un des déplacements les plus durs de la deuxième partie de saison ».

La première de Rigaux

Alsaciens et Normands sont au coude-à-coude (11 v, 7 d), respectivement septième et sixième mais. « Rouen est l’équipe en forme de la Pro B, avec cinq victoires de rang, si l’on excepte la finale perdue en Leaders Cup », ajoute Ludovic Pouillart.

Les Green boys tenteront donc de faire valoir leur basket chatoyant chez des Normands misant davantage sur les qualités physiques.

Les premiers pourront s’appuyer en cela sur leur nouvelle recrue, Aurélien Rigaux, meneur de poche en provenance de Brissac (dont la liquidation judiciaire a été confirmée en février).

« C’est un garçon que je connais depuis ses treize-quatorze ans. Sa venue est un concours de circonstances, mais je suis sûr qu’il peut s’éclater dans le style qu’on propose », conclut son entraîneur. Et pourquoi pas dès ce soir…

 

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