PRO B | L’histoire en étendard

vendredi 07 juin 2019

Revue de presse

Play-offs Pro B, demi-finale aller : Rouen – Gries (20h)

C’est à Rouen que Gries-Oberhoffen disputera, ce soir, la première manche de sa demi-finale. Face à la meilleure équipe de la phase retour, les Verts devront être irréprochables dans l’engagement pour poursuivre leur parcours exceptionnel.

À l’échelle du temps-kilométrique, il y a pire pioche que Rouen. Bien desservi par l’autoroute, le port de fond d’estuaire de la Seine sera le théâtre, tout à l’heure, d’une demi-finale historique pour le BCGO.

« Vu la vitesse à laquelle s’enchaînent les matches, on n’y pense pas trop, confesse Ludovic Pouillart. On pense à Rouen depuis qu’on a éliminé Vichy. On se rendra compte de notre belle saison quand tout sera fini. »

Tout peut s’arrêter dès lundi. Cela signifierait que les Villageois se sont inclinés deux fois. La bataille contre les Normands s’annonce quoi qu’il en soit terrible.

Néanmoins, lorsqu’on est en demi-finale, ce n’est pas Federer qui dirait le contraire, on croise nécessairement la route d’un sérieux prétendant.

« Vichy, Rouen, c’est du même niveau »

Force est de reconnaître d’ailleurs que Rouen n’a guère réussi au promu. C’est une des trois seules formations que le BCGO n’a pas battu en championnat. Le revers concédé, à domicile, à la mi-novembre, avait été particulièrement douloureux pour des Villageois qui avaient compté 16 points d’avance dans le troisième quart.

C’est surtout la dynamique des coéquipiers de Jessie Begarin qui a de quoi effrayer. Rouen n’est rien de moins que la meilleure équipe du cycle retour cette saison, avec seulement trois défaites au compteur (pour dix au total). Pour le technicien bas-rhinois, toutefois, Rouen demeure du même acabit que Vichy-Clermont.

« C’est du même niveau, les deux équipes ont d’ailleurs fini ex aequo et Vichy a terminé devant grâce au panier average. En revanche, ce sont des manières de jouer très différentes. »

Les Normands présentent des profils de joueurs très physiques, ce qui par nature convient moins au BCGO, qui n’est pas favori de la confrontation et ne bénéficie pas de l’avantage du parquet.

Un premier match charnière

Ludovic Pouillart ne cache pourtant pas sa détermination à écrire l’histoire et sait l’importance de ce premier bras de fer.

« Si on le gagne, on se donne le droit de finir la série chez nous. Après, cela reste un combat aux meilleurs des trois matches. Il faut l’emporter au bout de 80 voire de 120 minutes. Moi, je préférerais que ça se passe bien et qu’on finisse le boulot en deux matches », ambitionne-t-il.

Un coach et des joueurs irréductibles qui ont fait de l’insubordination à la hiérarchie leur marque de fabrique.

Retrouvez ici le reportage avant les 1/2 finales réalisé par Alsa'Sport ! 

 

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